- Japon
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Shiro Daimon
Les origines du Nô remontent à l’époque médiévale japonaise, au 14ème siècle. On distingue le Nô du “Réel” du Nô de “l’Irréel” où apparaissent Dieux, démons et esprits de l’au-delà.
Cependant, avec les fondateurs proprement dits, Kan-Ami et Ze-Ami, qui vivent à la cour de princes esthètes, il se détache des manifestations religieuses. Ce qu’il cherche désormais, dans les thèmes bouddhiques, ce sont des prétextes à plaisir esthétique. Quelques précisions :
- Le masque : c’est un élément essentiel qui permet d’identifier le personnage. En effet, seul le masque donne à reconnaître la jeune fille du vieillard, là où les attitudes du corps et la voix sont identiques.
- L’expression minimaliste : s’il cherche à traduire l’essentiel de la réalité, le Nô ne s’attache pas au réalisme des détails et apparaît comme une danse du symbolisme, sans expression manifestée.
- Le Maî: cet art de la marche, qui est à la base du Nô, est une danse fondée sur des mouvements giratoires et dont le vocabulaire, extérieurement simple et pur, contient très peu de variations. Toute la tension dramatique naît du rythme des pas glissés.
Jadis, le Nô était pratiqué en plein air, le plus souvent dans l'enceinte des sanctuaires.
Distribution et mentions légales
La lune, danse du théâtre rituel avec masque
Le soleil, spectacle plus musical
Danseur : Shiro Daïmon
Musicien (percussions) : Michel Haze
Crédit photos : Maurice Melliet
Plus d'infos
- Lieu de captation : Musée Vesunna
- Collection : Mimos 2010