Page Blanche

• Durée : 1 h
• France
• Tout public
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Lucamoros

Occupant un grand échafaudage, comme une immense page blanche offerte, des toiles tendues se couvrent d’images peintes ou gravées en direct devant les passants. Fresque collective ou bande dessinée déferlante, composée et mise en voix par une demi-douzaine de jeunes peintres-chanteurs, Page Blanche dessine une histoire, des histoires…
“Le monde n’existe que s’il est peint et chanté” disent les aborigènes d’Australie... Luc Amoros applique à la lettre ce dicton en pratiquant un étonnant art de l’image, de la mise en espace sonore (musique signée par Richard Harmelle) ainsi que d’un jeu de scène de haute volée. Page Blanche ne déroge pas à cette règle, la performance graphique en sus. Le dispositif scénique principal est peu banal puisqu’il s’agit d’un échafaudage. Objet monumental, celui-ci endosse le rôle double et paradoxal d’écran et de révélateur de l’envers des façades. Composé de neuf cases aux cloisons amovibles et recouvertes de feuilles plastique, il devient mur d’images ou immense “page de bande dessinée” sur laquelle des peintres-acteurs-chanteurs très particuliers entament une incroyable gestuelle, sous la direction d’un chef d’orchestre... Rythmées par une musique jouée en direct, les mises en peinture, gravures et autres gestes graphiques, font naître un processus narratif inédit. Ainsi, le geste du peintre devient une véritable “chorégraphie” ; d’abord individuelle puis collective.